Vos placards débordent et vous ne savez que faire des centaines de vêtements accumulés ces dernières années ? Manque de chance, vous avez loupé le dernier vide grenier organisé par votre commune. Pas de panique, des solutions existent ! Il est désormais possible de revendre ses vêtements en ligne en toute sérénité, qu’ils soient neufs ou d’occasion.
Créer sa boutique en ligne
Si vous vous sentez l’âme d’une « business woman », vous pouvez toujours créer votre boutique en ligne. Il vous faudra pour cela être déclarée et opter pour un statut juridique. Si vous avez de grandes ambitions et prévoyez par exemple de vous associer avec une amie, vous pouvez vous renseigner pour monter une SAS. Ce statut juridique ne nécessite pas de capital pour être obtenu, vous pouvez donc partir de zéro !
Une fois votre immatriculation obtenue, vous devrez trouver un nom de domaine pour votre boutique. Essayez d’être originale car les sites e-commerce sont nombreux, et il est très difficile de se démarquer. Il vous faudra également choisir un hébergeur qui prendra en charge votre site. Notez que depuis l’entrée en vigueur du RGPD, vous n’avez plus obligation de vous déclarer auprès de la CNIL. Il ne vous restera plus qu’à remplir votre site, créer des fiches produits et réaliser de belles photos de vos vêtements. Si vous avez des difficultés à faire connaître votre site, pensez à la publicité !
Vendre sur des plateformes en ligne
Si vous ne vous sentez pas capable de tout gérer de A à Z, sachez qu’il existe de nombreuses plateformes en ligne pour revendre ses vêtements : Vinted, Vide-dressing, Ebay, Vestiaire Collective etc. Celles-ci sont généralement réservées aux vêtements d’occasion et ne nécessitent pas de d’être déclarée en tant qu’entrepreneur. Elles sont généralement accessibles depuis votre ordinateur, mais aussi depuis un smartphone, ce qui en fait des solutions rapides et fluides pour la revente d’occasion. Ces sites ne vous dispensent cependant pas de la création d’annonce. Vous devrez prendre des photos, rédiger des descriptions et répondre aux questions des potentielles acheteuses comme pour une boutique en ligne indépendante.
N’espérez pas devenir riche en vous y inscrivant, ça n’est vraiment pas le but visé, et votre chiffre d’affaires sera contrôlé. S’il dépasse un certain seuil, vous aurez probablement des comptes à rendre. Vous ne serez cependant pas limitée dans la quantité d’articles vendus. Ces plateformes prennent toutes une commission, qu’elle soit prélevée au vendeur ou à l’acheteur : rien n’est réellement gratuit, ne l’oubliez pas !